Joseph ROUZEL
Avec la participation de
Beatrice ACKERMANN
,
Claude ALLIONE
,
Agnes BENEDETTI
,
Jacques CABASSUT
,
Jeannine DUVAL-HERAUDET
,
Yannick GUILLAUME
,
Benoit HIBON
,
Jean-Pierre LEBRUN
,
Jean-Louis MATHIEU
,
Isabelle PIEKARSKI
,
Isabelle PIGNOLET DE FRESNES
,
Alain SCUDELLARO
,
Claude SIBONY
,
Tina TORE
équipes des établissements sociaux, médico-sociaux, sanitaires, scolaires… attendent du superviseur des réponses aux questions qu’elles se posent dans la pratique quotidienne. Comment le superviseur travaille-t-il la demande qui lui est ainsi faite ? Evidemment le superviseur ne peut pas tout. Dans sa position d’extériorité, il met le feu aux poudres, dépoussière l’accumulation des savoirs et des savoir-faire, des préjugés, des yaka, des faukon, éveille chez chacun le désir de savoir, de comprendre, d’agir, de se risquer.
La posture du superviseur est déterminante. Il est un « tire-bouchon ». Sans cesse il réouvre ce que la pente institutionnelle tend à clore : le questionnement, les énigmes de la clinique, les embrouilles du vivre et travailler ensemble, l’inquiétante étrangeté, l’intranquillité du transfert…
Les auteurs témoignent d’une pensée vivante, en cours d’élaboration, sur cette pratique singulière de la supervision d’équipes. Ils font part de leurs doutes et de leurs tâtonnements en essayant de mettre en tension leur conception de la posture qui, loin d’être figée, se soutient avant tout d’une pratique clinique.