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Le Fantôme de l'Être – UNDING – dans la Cosmologie du Visible.

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Maurice Castello

dimanche 10 juillet 2011

Le Fantôme de l'Être –  UNDING –  dans la Cosmologie du Visible.

Sur le thème de la régie du Senti(ment) dans le propre de sa sensibilité intime.....

    Du Moi que Montaigne aimait plus que tout, et que Pascal haïssait, celui dont on tient registre jour par jour, dont on note les audaces, les fuites, les intermittences, les manques, que l'on met à l'épreuve tel Sisyphe dans l'éternel retour des peines endurées. Notons la légende du Moi de Rousseau, plongé dans cet abîme de culpabilité et d'innocence, qui organise lui-même le « complot » où il se sent pris, et pourtant revendique à bon droit, devant cette destinée déplorée trop fatale, son incorruptible bonté. Cet ailleurs où vainement nous tentons désespérément de nous réfugier pour nous mettre à l'abri du tumulte de nos humeurs trop irrésolues. – ce partout du nulle part – n'est-il pas la preuve faillible d'un enfermement dans la trop récurrente hébétude, celle d'une lumière dérobée à moi-même. Dans ce confinement du cachot de l'anxieux, où en quête hagarde, le regard en chasse inquiète, tout en s'infiltrant au travers des barreaux, qui pour mieux se dérober, s'évade vers une ligne de fuite céleste, s'orientant dans l'épreuve de son désespoir, vers un au-delà providentiel, à seules fins de mieux se ressaisir, réduit en proie, face à la désolante et trop prestante réalité. Rappelons-nous les évasions surréalistes d'un PAPILLON, - un des derniers bagnards de Cayenne – qui retranché dans le sombre cachot d'un mitard rêvait de sa Provence mythique. Le rêve éveillé, aussi chez le poète pétrifié d'incertitudes, n'est-il pas souvent l'issue providentielle, d'un emprisonnement qui asphyxie l'absolu de nos moindres désirs, en folles agitations. Juste de quoi vivre l'issue d'une ultime espérance, de quoi tempérer, ce trop quotidien de l'amer ennui. .

                          Ma façon d'arraisonner ce propos :

dans l'entente d'une  Sub-spécie durationis  qui selon Henri Bergson 1859-1941 – est la tare d'une subjectivité séminale de celui qui  a priori  croit savoir, tout en ignorant

jusqu'  a   postériori  ce qu'il cherchait vraiment.

    Le Sujet qui s'interroge, une fois pris dans les mailles et sous le filtre magique des fugitives apparences en leurre de contingences supputées à tort, est donc soumis dans la passivité d'une torpide aliénation. L'Être ainsi perçu, guindé sous l'éclair fulgurant d'un soupir exutoire, dans l'instantané d'exaltation incantatoire, s'adjuge soudain, comme résolu, une fois à peine effleuré, du  je ne   sais quoi,  d'un petit rien. Ainsi, si opportunément bordé dans la niche de ses pires illusions,   l'Esprit, qui se trouvait comme pris dans les tenailles de son incessante exaspération, aspire anxieusement dans sa quête insidieuse, à l'empire d'une vitale nécessité, celle d'un souffle de vie. Ce qui se traduit par la félicité d'un phénomène subtil se manifestant dans l'incidence d'un réalisme fortuit, sous la libre disposition d'un leurre d'une rassurante concupiscence, qui délibéré et volontaire, nous absoud de l'astreinte aliénante, celles de bien des contingences trop strictement existentielles. Celui, d'un temps qui déroule dans l'incertain mystère de l'advenir, son écheveau d'aléas à tout va, où trop enclin à s'inventer une finalité gratifiante, le sujet  se donne dans sa pure fiction d'être en ultime recours et volontairement, bien déraison de s'y croire à tout prix.

                             MOMO       

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