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Présence, entre les signes, absence. Visible et invisible.

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Maurice Castello

samedi 18 octobre 2008

Faisons jouer la quintessence de ces cinq vocables affichés, comme le dosage en titre d’une panacée qui grise le vécu de nos communs affects, et ce depuis le constat d’une révélation, celle de notre ordinaire du vécu le plus quotidien. Cette spéculation menée à seule fin de nous resituer dans ce petit encart dialectique, devant jouer l’occurrence d’un rôle, celui d’un lemme en quelque sorte résolutif. Ce qui nous permettra a posteriori, d’étayer plus judicieusement les fondements les plus avérés, dans ce propos d’une catégorie psychique, par le bief d’une démonstration dans ce phénomène, et ainsi donc réduit, au primat d’une évidence. Celle d’un constat par ce fait réévalué et donc mieux rendu à sa vérité, celle du suivi de nos perceptions. Car en effet, bien que latents et récurrents dans nos appréciations les plus spontanées et communes, ces mêmes aperçus relevant presque exclusivement de la prime enfance, donc très primitifs, une fois ressentis, figurent dans l’omniprésence sous jacente dans l’ordre de nos discours, celui d’une constitution de nos humeurs originaires. Bien que ces phénomènes ataviques se dérobent de cesse à notre escient le plus résolu, sous l’apparence tronquée du souci d’une culture, prude et conventionnelle, dans l’essence fuyante et volatile de sa nature instable. C’est donc ici que nous retrouvons la trace larvée d’une certaine présence du signe, dans ce revers d’un manque, et donc d’une absence, comme le manifeste édulcoré de ce phénomène qui caractérise l’ aperception, dans son réalisme civil. Et subséquemment il se trouve que l’ordinaire de la charge d’impressions ainsi consignées qui s’étaient lors de circonstances fortuites, jadis déposées en nous, comme inscrites dans l’archéologie d’un savoir, celui d’un vestige de vie assumée, ressurgissent soudain à notre insu, dans le dévolu d’une réminiscence quelconque, qu’elle soit de parole, d’une configuration signifiante, ou le cadre d’un paysage de sensibilités. C’est alors dans ce datum hylétique de sensations , que depuis ces vécus d’aventures aléatoires et subreptices, au détour de maintes vicissitudes et contingences des carrefours d’une vie, que ces impressions fugaces nous arraisonnent impérativement et nous subornent dans nos jugements, si souvent à notre propre insu d’ailleurs. Ceci, malgré que les figures apparentes de ces débordements, dans ces instances de rencontre, n’émergent pourtant qu’évanescentes, demeurant dans ce moment vécu, à peine entrevues, s’esquissant comme évaporées dans le flou d’une perception vague. Ce qui traduit par là dirons-nous, l’irruption d’une soudaine absence, surgie mystérieusement de la caisse de résonance d’un inconscient, d’une occultation, du subconscient. C’est alors que nous ressaisissant dans l’impromptu d’un mal d’être, qu’il est temps de réveiller en nous le questionnement de la question ici soulevée. Puis sous la forme d’une reconstitution tant soit peu élaborée, dans l’expression seconde d’une réflexion, d’une expression, d’une attitude, se créer ce supplément d’âme en ressource de survie. C’est ainsi que soi par le récit, soi dans l’espèce d’une perlaboration discursive, nous sommes conduits à une judicieuse introspection, que sais-je, ……dans la visée et le but de se tenir enfin dans la résolution assumée d’une contenance. Celle résultant d’une économie de la pensée régulatrice aux effets sédatifs, et donc réparatrice. Pour enfin tenter dans un soupir de soulagement de s’expliquer le comment Soi-même . C’est alors, une fois rendu à ces raisons dispensatrices de mieux être, que ceci nous révèle dans cette praxis, à ces phénomènes de perception qui s’apparentent à l’évidence de façon tout à fait concevable, au travail même du génie du rêve, celui ici diurne et éveillé. Cette révélation nous donne ainsi plus de lucidité résolue, nous procurant dans sa providence, la liberté conquise de mieux s’appréhender et se comprendre. Car un mystère persiste, il est pourtant si distrait et à peine reconnu, qu’il nous échappe trop souvent, celui du : je vois, que je ne vois toujours pas, ce qui me donne à voir .

Vous comprendrez d’autant mieux l’alambic de cette réflexion, si je vous dis que je suis plongé dans l’inextricable esprit du baroque, avec ses aspirants bacheliers en quête de réponses plus explicites. Celui dans l’éclat fulgurant d’une constellation de sens, qui miraculeusement jaillissent sous les reflets multiples et miroitants d’un mot, d’une syntaxe ou d’un concept. Cette profusion irradiée est le réfléchi scintillant depuis les arêtes tranchées, vives et biseautées du stylet fouisseur, qui opère dans ce geste minutieux de l’orfèvre en rhétorique, chez ces poètes européens de la prime renaissance.

Pensée pour moi-même. MOMO.

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