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ESQUISSE D'UN ESSAI DANS LE PROFIL D'UNE ECONOMIE D'UN TYPE DE PENSEE.

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Maurice Castello

vendredi 06 janvier 2012

ESQUISSE D'UN ESSAI DANS LE PROFIL D'UNE ECONOMIE D'UN TYPE DE PENSEE.

Les souveraines dérivations d'une Pensée réflexive en radicale efficience d'une génèse didactique de sens, conduite par la médiation de la Raison, en ressource profuse d'un verbe comme médium de la Pensée en voie d'un réalisme créatif.

Evoquons de prime abord , dans l'approche d'une perspective rationnelle , le champ délimité d'une nature d'essence spirituelle qui, dans sa démarche constitue, comme l'avenant primordial et l'amorce d'un état d'être particulier. En l'état avéré de sa nature propre cette entité s'admet ainsi comme foncièrement impliquée dans les valeurs de sa substance spécifique sous-jacente ; celle plus particulière du caractère en portée d'une intention signitive dans sa singularité . C'est ainsi que ce dévolu d'une expression en amorce, s'inscrit dans L' Ordre et le Désordre d'une Pensée qui en incubation et tout en fréquence d'un Monde partiellement et partialement contenu, s'habite d'elle-même par nécessité d'un advenir anticipé un peu - l'être jeté là , ce faktum d'une révolution fatale ( Kheyre ) de l' Etant heideggerien - Cette disposition s'interprète radicalement en convenance et en régie régulatrice de nos instances spéculatives les plus diverses. Totalement normalisée et régulée par le vécu en charge des contingences spécifiques d'un présent réel et actuel. Examinons d'abord la pensée qui, plus particulièrement dans son engeance passive est donc réduite de par sa nature comme sujette et en patience marquée du sceau de la contribution effective d'affects pathiques subis. Celle nous conditionnant à la merci sous le regard omniscient, car toujours présent et actuel, d'un automatisme de la vie psychologique, foncièrement dérobé et inaperçu, celle d'une dialectique subjective intérieure des forces diffuses et fluides d'une intimité, dont le dynamisme propre se joue dans l'enchaînement systématique des faits, automatiquement tramés et formatés au fil de l'onto-téléologie de notre présent vécu. Soit aussi alors, une réflexion vivement suscitée par les effets d'un modus vivendi , ceux efficients d'un phénomène rationnel et dynamique , interprétant simultanément et alternativement les motifs et mobiles d'une causa sui conséquente. Ce qui traduit tout à fait l' enjeu intégral même, du déterminisme foncièrement subjectif, qui anime le présent réel de notre raison. Ainsi donc plus exclusivement sous la férule d'une critique du jugement et de même dans l'effet abouti d'une rétrospection, plus achevée en quelque sorte par sa valeur spéculative. Il en résulte que ce processus réflexif, ramassé sur lui-même pour ainsi dire, est comme l'aboutissement in fine d'une pensée devenue plus approximativement et tant soit peu, maîtresse d'elle-même. Car un précepte indicatif très net s'en dégage à savoir que : «  L'emploi de la raison spéculative est lié solidairement à l'exercice réel et actuel de la raison pratique », et cette nécessité est incontournable. C'est ainsi qu'en chemin d'une destinée vécue dans la liesse manifeste de nos libre-dispositions, et sous les climats spécifiques les plus appropriés, l'instance de nos émois se module et se poursuit en deux temps distinscts. Primo  : Celui d'un destin en chemin et contribution de contingences qui s'imposent à nous et nous conditionnent. Ces notions d'efficiences bien que néanmoins intangibles à la perception consciente, se dérobent à notre libre-arbitre, et c'est une fois rendus là, que nous demeurons alors, comme agis, perplexes et sidérés, car résignés et de facto prédéterminés par les aléas d'une conjecture subjective, conjonctive et de même injonctive par la prestance de son ascendant phénoménal, qui nous défie dans l'aveu de la pente naturelle de nos petites tendances.

Secundo  : Mais avant tout notons bien néanmoins, que le privilège d'une faculté privative, celle d'une liberté en capacité foncière d'une volonté efficiente – ce déterminisme pour ainsi dire de notre subjectivité ajustée et orientée par notre libre-arbitre - où nous devenons tout de même, bien que partiellement sans doute, les acteurs potentiels en volonté de déterminer le profil de nos anticipations, celles les plus appropriées à notre cause. Notamment s'il s'agit de celles révélées plus précisément par les occurrences évidentes en présence dans ce vécu intense d'un présent réel et actuel, en dénouement d'un scénario dans l'enjeu et l'exercice de sa motion vitale.

Des lieux et des gens, dans les moments d'une réflexion souveraine des dérivations sémantiques les plus affirmées.

Tâchons aussi, d'esquisser légèrement et à verbe levé, les traits d'un profil relevant du caractère rémanent de ces deux types de pensées ci-dessus brièvement évoquées en introduction. Décrivons pour cela, la prestance de réflexes accoutumés dans ces deux styles de vie spécifiques aux corportements affichés d'un caractère très typé. Et abordons enfin, les moments d'une réalité, celle d'une pensée en phase tout à la fois una e multis de contrastes et antagonismes simultanés et alternatifs d'un vécu existentiel.

Observons en l'occurrence l'une des manifestations, caractérisant le mode plus passif d'une pensée exclusivement assujettie à la dérive de ses sensations qui s'abandonne ainsi, entièrement soumise à la souveraine rêvasserie de ses erratiques manifestations en transes purement subjectives. Dans ce manifeste monotone de motivations à vrai dire comme neutralisées, jaillit alors une impulsion spontanée et irrépressive toute surgie d'une détermination subjective ; en régime fascinant d'une suggestion d'un état second en quelque sorte, dans un aperçu qui nous révèle le réalisme schizophrène d'un sujet somnambule, comme possédé et aliéné, sous les effets perplexes et égarés d'un automatisme de distrait rêveur.

Pour ce type d'une essence d'être, signalons de prime abord l'effet récurrent d'une espèce d'absence, d'un vide absorbant, d'une vacance permanente d'être, celle d'un «  existant face à sa mort  » pourraît-on dire. Comme in situ en la demeure d'un lieu de déshérence absolu. De ce fait induit et devenant alors comme simple «  Spectateur étranger à sa cause  », l'homme en devient une tête de lecture qui cherche très absorbé dans la méticuleuse attitude d'un maniaque, à suivre désespérément les sillons d'un disque brisé, penché et incliné comme en communion d'extase et en prière, sur la console de ses rêves en sursis. Ce que traduit : Miroirs et rêves en Survie, ce dévolu en prise directe dans ce paysage onirique, quelque peu excentrique , aux errances désorientées, où règne une atmosphère surréaliste. Ce qui en quelque sorte nous renvoie à l'image heidegerriènne de l'homme «  Etranger dans la maison de l'Être  » Telle nous apparaît la présence du sujet en question, dans sa troublante et pathétique restitution de son personnage qui, en peine s'en ressent comme entravé, en souffrance dans son exil d'exclu marginalisé ; errant en quête de cesse inassouvie, vers les arpents du Royaume.

Examinons l'Autre mode de fonctionnement à vrai dire plus en prise sur le réel d'une réflexion.

L'autre disposition, à vrai dire plus responsable, car plus éclectique et pragmatique dans ses choix se propose et se veut d'acheminer ponctuellement, dans la voie d'une résolution, l'énigme étrange d'une représentation trop simultanément installée. C'est ainsi que se propulsant dans sa raison spéculative, et porté par l'élan naturel de sa tendance immanente à retrouver le fil de ses pensées, le sujet pressenti tente alors volontairement à ramener le motif de sa motion primitive, vers une finalité plus ajustée, exprimant en quelque façon le vrai de sa cause ultime, celle efficiente d'une pragmatique anticipation.

Résumons le thème développé dans ces diverses formulations.

Le rôle d'une spéculation opérante c'est de développer l'être et de le constituer dans son essence d'état abouti.

La réflexion, proprement dite , dans le relatif qu'elle soutient entre ces deux motifs motionnels respectivement primaire et terminal – celui du terme de son terminus a quo en voie d'achèvement vers son terminus ad quem, nous absout dans la motivation intime et secrète, de cette aube éternelle.

Cette aspiration d'une essence immanente est de même prédéterminée, car toujours déjà levée en notre fond avéré dans l'essence même de sa nature brute et viscérale – c'est ce que donne à entendre l'esquisse d'une métaphore intuitive empruntée ici à Saint Augustin dans ses Confessions

S' absoudre c'est se donner enfin, le vrai et l'être à qui ne les a pas de soi, recouvrer la présence vivante du souffle spirituel de la phonè, ce verbe incarné en soupir d'un recours de nature vitale et salutaire.

C'est donc, en exploitant systématiquement la quête de son inquiétude dans sa nécessaire condition, qu'afin de mieux cibler les fins salutaires de sa légitime liberté, que cette autre attitude plus positive est celle de l'homme qui dans son impérieux besoin, tente de s'égaler soi-même. En regain d'une compensation en réserve opportune de sa rémanence au secours de sa radicale négativité, celle insigne de ses manques d'être, il tente alors d'acheminer l'expression de sa motivation primaire, vers sa cause ultime et parachevée dans le regain en efficience radicale d'une assurance plus pragmatique dans ses effets d'une connivence délibérément conçue.

MOMO

EN COGITATION FESTIVE

Sous les Auspices Fabulatoires d'une Trève des Confiseurs

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