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HISTOIRES BREVES N°21 EN UN MOT, ENFIN BREF…

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Eric JACQUOT

dimanche 01 janvier 2023

HISTOIRES BREVES N°21 EN UN MOT, ENFIN BREF…

Chaque mot en action se transforme à la lumière de sa signification.

Chaque mot est extensible à souhait, il suffit de faire un peu de gymnastique cognitive.

Les mots sont vraiment gonflés, ils peuvent parfois contenir toute une caisse à outils langagière.

Bas les mots, à la deuxième rime, je touche…

Un mot, il faut l’utiliser comme un couteau suisse langagier en bannissant le côté ouvre-bouteille pour ne pas faire de la psychologie de comptoir !

Sortons à mots couverts, une pandémie totalitaire nous guette.

Accidentogène : C’est le risque d’un mot pris à contre sens.

Un contre sens, c’est un oxymore qui délire sans ordonnance.

L’oxymore, c’est la force de contraires très solitaires au point de nier le mot colocataire.

Parler c’est une prise de risque, écrire en est la signature.

Les mots ont leurs vies propres, même si les gros mots sont parfois sales.

Un mot, une fois prononcé, il invente son chemin. Il vagabonde… Il ne faut jamais essayer de le rattraper.

Donner naissance à un mot, c’est souvent accoucher d’une idée.

Mot à mots, le sens prend du sens dans une autre dimension.

Il vaut mieux un bon mot qu’un mauvais livre.

A mots décousus, je tisse le fil de la conversation.

Un mot de passe « c’est tout un bordel ». Trop sérieux s’abstenir.

Les mots sont indépendantistes, ils cherchent à  échapper à leurs structures culturelles.

Les mots croisés n’ont rien de religieux.

Jouer avec les mots n’est pas jouer.

Jouer c’est tricher disait Albert Camus.

Avec les Dames, souffler un mot n’est pas jouer…

 Un seul  mot me manque et tout est dépeuplé.

Mot à mots le chemin du langage s’invente mais attention aux dérapages verbaux.

Un mot qui dérape, c’est de l’ordre de la pirouette verbale ou bien au pire de la boulette, boulette étant à prendre dans ce dérapage comme le féminin de boulet.

Quand on parle trop, les mots nous dépassent sur une ligne dangereuse et c’est nous qui à la fin payons une contravention à la fois de déontologie et de solitude.

Toujours des mots : la logique est un mot qui n’est pas logique.

Parfois les mots sont comme les châteaux en Espagne de nos illusions.

Bas les mots, vous êtes cernés mais mettez quand même vos mots en l’air disait consciencieusement en suivant son tableau Excel, Monsieur l’Agent de service au ministère du langage.

Pour un mot, l’objectif n’est pas d’être compris.

Un mot doit accepter le lointain de l’autre.

Le lointain, un mot qui nous est proche.

Un mot en écho, c’est une compulsion de répétition tout à fait naturelle, pas besoin de psy.

Un mot de trop, c’est à un mot près, soyons précis.

Sans être bestial,  il faut parfois savoir laisser des mots en cave de maturation.

Un gros mot, c’est en fait juste un mot qui se prend pour un autre.

Les mots à flux tendu, ne sont pas les mots faits pour se détendre.

J’aime les mots, je les écorche avec amour… TI A MOT TI…

Un mot écorché peut dire son contraire avec beaucoup de conviction.

Un mot peut contenir tout un monde mais le monde ne peut pas contenir un mot.

Un mot comme le début du mot motif, histoire de...

Un mot croisé, c’est un mot fort de sa mixité.

A mi mot, c’est déjà beaucoup mais si peu.

Je distille des mots pour en trouver l’essence, vu le prix de ce carburant, je m’enrichis.

Les mots en tant qu’architecte du langage et de nos attitudes.

Sans les mots, on n’existe pas.

Sous les mots, l’indicible.

Des mots dés pour jouer avec la chance.

En démocratie on a les mots que l’on mérite.

Un mot simple pour faire compliquer.

Comme dans l’art, les mots modernes sont déjà souvent démodés, c’est ce qui nous les rend si proche. C’était mieux avant.

Derrière un mur de mots se cache souvent une fissure.

Un mot de plus, c’est souvent un mot de trop.

Parfois un seul mot suffit.

Les mots parlent de tout et de rien, tout cela n’est qu’une question d’interprétation.

« Mes mots ont dépassé ma pensée » façon subtile de s’arranger avec la réalité de l’instantanéité non réfléchie.

La politesse, c’est quand un mot laisse la place à un autre.

Le mensonge c’est quand un mot peut en cacher un autre.

N’en dire mot, c’est déjà en dire quelque chose.

Le pire des mots est de l’ordre de l’indicible, on ne peut le prononcer que sous peine à jouir.

Ne pas trouver les mots, c’est déjà un peu se perdre.

Les mots ne sont jamais dangereux, ce sont ceux qui les emploient qui le sont parfois.

Trafiquant de mots, recherche vagabondage verbal.

Les mots sont des armes qui passent toutes les frontières « rien à déclarer ? Non rien… ».

Emprunter un mot pour vivre à crédit ? Jamais !

La poésie c’est des mots qui se subliment en auto suffisance.

L’amour des mots peut être la forme subversive d’un onanisme intellectuel.

L’indicible vaut mille mots.

Un mot composé doit à la fois composer avec le réel et la réalité.

Mis en mots, petit à petit, le langage est né.

Le prix à payer n’est pas un vain mot.

En un mot, tu es majuscule.

Si tu es un mot Majuscule comment veux tu que je….

Le motif est un mot, le mot est un motif tout le reste n’est que bavardage.

Histoire d’O, c’est juste une histoire à demi m’O.

Des mots démocratiques, juste des mots et la répétition de mots vidés de leur substance.

Les mots d’amour sont des mots à réaction, ils sont à échappements libres hyper carbonés.

Le dictionnaire c’est une sorte de prison des mots, déguisée en offrande.

Pour se libérer soi-même, libérons les mots mais pas trop, c’est dangereux.

Les mots arpentent les chemins, il faut les suivre et en inventer d’autres.

Pas un mot sur cette histoire. Je suis déjà fiché comme utilisateur de mots…

Sur mon épitaphe, je ne laisserai qu’un mot, enfin plutôt un numéro pour faire époque, je laisserai mon 06.

La novlangue tue les mots et le sens en toute impunité sous les applaudissements démocratiques des gens bien intentionnés.

La novlangue du divin marché est une machine à déstructurer la pensée par les mots et pour cela vous pouvez compter sur Mister Elon Musk.

Laisser la langue et les mots aux mains des technocrates ou des milliardaires, c’est du suicide mal assisté ou de la non assistance à un monde en danger.

Dire un mot, ne suffit pas pour dire ce que l’on veut dire en réalité.

Un mot pour exprimer sa pensée, c’est un peu céder à la société du spectacle où tout doit être spectaculaire et marchand.

Un mot qui fait le Buzz, c’est un mot qui fait le plein de vide.

La force tranquille d’un mot, c’est de savoir se taire.

N’empruntez pas mes mots, ils ne font pas assez de bruit.

Maitriser un mot, c’est se donner l’illusion d’une toute puissance.

Les mots n’appartiennent à personne, même pas aux dictionnaires.

Ne privatisons pas les mots, la réalité et le bonheur sont à ce prix-là.

Les mots sont le cœur du pouvoir.

Faut-il tuer les mots pour reprendre le pouvoir ?

C NEWS un mot, BFM deux mots, LCI trois mots mais toujours les mêmes, ceux du pouvoir et de nos oligarques.

Les mots ont une puissance que les ignorants détestent sans en savoir trop sur le sujet.

Pour éclairer une phrase, rien de mieux que de lancer un mot à l’aveuglette.

Les mots sont trop importants pour les laisser aux mains des autocrates qui s’ignorent et à celles des dictateurs qui s’assument.

A petits mots, les mots pèsent sur nos réalités.

Quand un mot saute en marche, il crée du vide ou de la sidération.

Un mot silencieux n’existe pas que dans la tête du rêveur et du poète.

Même Mr MACRON lâche des mots pour survivre mais il le fait comme une précieuse ridicule.

Les mots ont souvent une audace que la réalité n’a pas.

Ce sont les mots qui font Nation, la raison n’a rien à voir avec cela et c’est pour cela que cela craint.

Un mot pour rien, c’est un mot surprise et ce n’est jamais le moindre mot.

Un mot peut tuer « Omar m’a tuer ».

Nos mots nous dessinent, ils nous refont le portrait au-delà de nos espérances.

J’ai mal à mes mots, je mémorise trop… trop peu.

Juste un mot Momo, un mot à toi.

Le petit Momo à un mot mais le petit étourneau tout étourdi le lui a volé.

Juste un Bridou, un mot que j’ai saucissonné à la hâte, n’en déplaise à l’industriel qui le produit.

Coke en stock avec juste en stock des mots d’amour. 

Echangisme ‘’motifère’’  un mot ou un autre.

Je n’aime pas mémoriser mes maux.

Un mot entre autre, c’est souvent un mot commun qui sort de l’ordinaire.

La singularité est un mot lourd de sens car il contient en même temps, une singularité plurielle.

En un mot, le collectif, c’est le sujet de l’individuel disait tonton Jacques   .

Un mot syncopé, c’est un mot qui déchire la réalité dans la bouche d’un type qui ne le sait pas.

Rupture de stock, les mots me manquent et vous aussi, vous me manquez…

Alors on s’écrit un mot ?

Juste un mot pour ne rien dire…

Il suffirait d’un mot… Un matin tout tranquille…

Eric Jacquot 29 décembre 2022

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