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Solitude, compagnonnage et échappée (VI è promo de superviseurs)

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Martine Quéméner

mardi 23 juin 2009

Martine Quéméner

VIème promotion de la formation

à la supervision

d’équipes de travailleurs sociaux

2008-2009

Solitude, compagnonnage et échappée

Institut européen de Psychanalyse et de travail social

Montpellier

Par quoi commencer ? Par où commencer ? Pour aller où ?

Répondre à la commande pour ne pas me dérober, quel ennui !

La maîtrise dans ce cas ne m’apportera que méprise. Décalons-nous, il s’agit d’une expression libre, du sujet, de trouver du plaisir, j’ai choisi de me laisser aller à la surprise des mots.

Surprise des mots, qu’ils soient dits ou qu’ils soient lus, dans leur lien au corps, au sujet, au corps du sujet, au cœur du sujet.

Solitude, compagnonnage et échappée

C’est après un long parcours que j’atterris à PSYCHASOC, dans la formation à la supervision d’équipe de travailleurs sociaux.

Le voyage a été riche en partant du Nord, en passant, non pas par la Lorraine, mais par Paris, puis la route du grand Ouest Tours, Bordeaux. Enfin cette incursion à Montpellier, le grand Sud donc, où Joseph Rouzel et son équipe ont à m’apprendre de la supervision.

Pourquoi Joseph Rouzel ?

Je suis une professionnelle du social, plus exactement assistante sociale. Contrariée (contraire y est – contre art y est) si je puis dire car la motivation pour ce métier a surtout été de répondre à ma réalité existentielle : être autonome financièrement, faire des études courtes, et être sure d’avoir du travail à la sortie…

Je voulais être psychologue, aussi je me suis donc toujours arrangée pour travailler dans des services ou des institutions au sein desquelles la psychologie et la psychanalyse oeuvraient au sens de la mission que portaient les professionnels.

J’ai entrepris une formation à la thérapie psychanalytique de couple et j’y ai rencontré mon mari.

Les freudiens de l’AFCC enfermés dans leur école, ont répondu négativement à ma demande de poursuivre ma formation.

A la faculté de Tours, j’ai travaillé avec R. Chappuis, psychosociologue, brillant rogérien. J’ai obtenu le DUFRA (Diplôme Universitaire à la Formation aux relations humaines et à l’animation des groupes) mais une dimension manquait, l’art du sujet, la créativité psychanalytique.

Je suis donc repartie vers une autre demande, me former à la thérapie familiale psychanalytique.

Je travaillais alors au CMPP de Tours et la direction m’accorda le stage de sensibilisation ce qui me donna l’eau à la bouche… mais refusa que je poursuive dans le cadre du plan de formation, « je n’étais pas psychologue », « je n’avais pas de DSTS ».

Mes moyens financiers ne me permettaient pas de poursuivre cette formation à titre personnel. J’ai donc décidé de reprendre la faculté de psychologie et fut admise en Licence. Quelques mois après je me blessais, fracture de la cheville à la sortie d’un amphithéâtre. Résolution de mon conflit interne ? En effet, l’enseignement de la faculté, orienté vers le comportementalisme, laissait peu de place à la créativité.

Résolution du conflit entre ce que je m’infligeais et ce qui me guidait ? Je revenais donc à ce fameux métier d’assistante sociale… Ma première chef de service me disait, rapportant les paroles d’une autre assistante sociale : « J’ai toujours hésité entre être bonne sœur ou putain, alors je suis devenue assistante sociale ! ». Une place d’entre deux donc ?

J’ai donc lâché mes objectifs professionnels, mes « objets » et je suis tombée (sans me casser quoi que ce soit) sur un texte de Rouzel…

Des mots écrits, une parole qui prenait sens pour moi… Enfin quelqu’un qui parle du social et de la psychanalyse, qui sait de quoi il parle : ses mots vibrent d’un vécu corporel, social et psychique de la relation à l’autre.

Nous étions pourtant en 2005, pour la première fois je découvrais cet « auteur » et gardais ce nom « Joseph Rouzel » dans un coin de ma tête.

« Les assistantes sociales (corporatisme oblige !) Ce ne sont pas des éducateurs ! ».

Alors, Joseph Rouzel, on ne me connaît pas ! Chez les éducateurs Joseph Rouzel est un dinosaure, « un personnage important », la vedette inatteignable… mais inconnu des Assistantes sociales… Allez savoir pourquoi ? Pourtant il me semble que les formations se déroulent dans les mêmes lieux… IRTS…non ?

Après cette légère digression et à propos de laquelle j’éviterais la « sempiternelle question » concernant la différence entre les Assistantes Sociales et les éducateurs. Je veux entrer précisément dans la rencontre avec ma question, avec les mots, que mes oreilles, ma sensibilité, mes émotions attrapèrent au vol. Enigme qui permet ce point de butée, là où ça accroche, là où s’arrête le déroulé. Alors émerge un autre espace, un lieu pour l’instant encore désert à mon écriture.

Voici ces mots, résonances auditives, ouvertures, préambules à ce que je vais tenter d’aborder.

La parole de Joseph Rouzel le premier jour du premier stage à Psychasoc :

« Vous êtes la seule assistante sociale ».

La parole d’un membre du groupe exceptionnellement présent lors du deuxième stage à Psychasoc :

« Martine, elle voyage, elle fait le tour de France, c’est comme un compagnonnage ».

La parole de mon voisin, membre du groupe de formation :

« Martine je ne sais pas où elle est, elle bouge, elle s’échappe ».

Ces trois réflexions me renvoient trois mots : la solitude, le compagnonnage et l’échappée.

Après avoir défini chaque terme, je tenterais d’aborder la question qui me trouble, qui surgit :

Y a t-il un lien, un fil rouge, quel est la réalité de ce nouage ?

Qu’est-ce que la solitude ?

La solitude vient du latin « solus », « seul ». C’est l’état, ponctuel ou durable, d’une personne seule, c’est à dire une personne qui n’est engagée dans aucun rapport avec autrui. C’est l’état d’un lien désert. La solitude n’est pas l’isolement. Etre isolé c’est être privé de contact, soit subi, soit acté, afin d’éviter toute rencontre avec l’autre.

La solitude renvoi à l’unique, le seul, et à l’incomplétude, le manque, auquel chaque être humain fait face. Très tôt, le petit de l’homme fait l’expérience de sa solitude, après neuf mois de vie utérine, trop à l’étroit, il est expulsé dans un monde nouveau, constitué d’air, de lumière, de sons, de froid.

De cette irruption dans le monde aérien, il en gardera des traces inconscientes. Issu de deux, un ovule, un spermatozoïde, libéré respectivement par une femme et par un homme, il existe, comme « un », destiné à occuper un espace-temps entre sa naissance et sa mort.

N’est ce pas une destiné de solitude fondamentale ?

Le chaos, ce trauma, vécu dans son corps séparé de sa mère, le confronte à un profond sentiment de détresse (Hilflösigkeit écrit Freud), de perte et d’angoisse. Ce petit être n’est pas fini et ce n’est que grâce aux soins et à l’attention dont il sera l’objet de la part de son entourage immédiat, sa mère la plupart du temps, qu’il peut vivre. Sans relation, privé de tout contact humain ou animal, il meurt. Ouvert à l’existence, il aura à faire pour exister dans son incomplétude.

Comme l’animal, pour vivre l’être humain doit être en capacité d’assurer quatre fonctions vitales : respirer, entendre (communiquer), manger et déféquer, fonctions qui jusqu’à la naissance existent mais dans la confusion du monde aquatique puisque les trous sont bouchés par le liquide amniotique. « Il a de l’eau dans le tuyau et les quatre orifices, ne pouvant pas différencier le dedans du dehors »… on est dans du « tout », dans du « on », dans de la confusion : « Tout se fait tout seul », « la machine est bien huilée ».

A la naissance les quatre orifices entrent en fonction pour des « échanges intermittents », la bouche va recevoir de la nourriture liquide par intermittence apaisant une sensation de vide intérieur (la faim), le nez de l’air inspiré et expiré, les yeux des images, les oreilles des sons, l’anus une expulsion de matière : « la machine s’organise ».

Le bébé est séparé mais relié à son environnement direct par des gestes de « nursing », vis à vis desquels il est en totale dépendance. N’est ce pas dans ce lien de totale dépendance à l’autre, de portage par l’autre, l’adulte maternant, en général la mère, que s’origine l’angoisse première, celle de la terreur de la chute sans fin dont parle Winicott ?

Sans l’autre présent pour assurer les besoins vitaux la vie s’arrêterait assez rapidement. De même, la transmission de la réponse aux besoins vitaux, dans une « relation » mécanisée, condamnerait l’enfant à une mort physique, psychique, ou à de graves séquelles.

L’être humain a besoin de percevoir qu’il est en « relation », que « l’entre-deux » entre lui et l’autre a valeur, a un sens, est humanisée. Car si la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde origine le départ d’une vie, le petit d’homme s’inscrit dans une histoire, une histoire dont il sera aussi l’objet et sans laquelle il ne peut être sujet.

La solitude du paradoxe de la vie humaine, naître pour mourir, d’objet devenir sujet. Assujetti à la vie, vis à vis de laquelle il n’a pas été consulté pour y être – on y est point.

De cette origine, l’homme n’aura de cesse d’y retourner, c’est ce qui fonde son désir, sans jamais l’atteindre, parce que « ça rate ». C’est un peu comme vouloir attraper les oiseaux en essayant de leur mettre du sel sur la queue (dessin qui figurait sur les boîtes de sel).

Parole d’adulte à l’enfant : « Si tu veux attraper un oiseau, il faut que tu lui mette du sel sur la queue ». L’enfant crédule s’exécute, mais dès qu’il se rapproche l’oiseau s’échappe. « Pris dans l’histoire de l’adulte », il répète, pris dans son désir d’attraper l’oiseau.

A la différence du monde animal, les hommes parlent. Dans le monde des humains ça s’exprime. Le langage existe. Des mots viennent symboliser, le ressenti, le vécu, les objets et donnent par association de sons une signification à l’extérieur.

L’enfant, avant sa conception, pendant sa gestation, après sa naissance, est parlé, plongé dans un bain de langage disait Lacan.

La multiplicité et la complexité des situations vécues en prise directe avec « l’émotion corporelle », construisent, et confèrent aux sons, puis aux mots une signification. L’être humain et un « parlêtre » disait Lacan. En effet, le langage, c’est de l’autre interprété par le sujet. Mais la réalité du sujet et la réalité de l’autre diffèrent.

L’autre est aussi l’autre maternel pris lui-même dans le langage qui interprète en fonction de ses signifiants les manifestations de l’enfant. Il y a risque de confusion entre les représentations que les autres lui renvoient et son être propre, donc de solitude liée à l’incompréhension.

Le champ expérimental, les expériences du bébé vont donc aussi être portées par le langage, dans ce mouvement extérieur - intérieur – extérieur, fondamental de la relation entre lui même et l’autre.

C’est au cours du stade du miroir, développé par Lacan, mais aussi par F. Dolto que l’enfant prend conscience de sa différence, « se décolle » de l’image de sa mère.

L’enjeu se décide entre deux images, celle de son corps réel et celle de l’image qu’il reçoit.

F. Dolto pense que le corps de l’enfant qui subit l’impact du miroir n’est pas un réel dispersé, morcelé mais cohésif et continu. Mais pour que cette expérience soit génératrice de symbolique, il faut que quelqu’un d’autre soit présent pour lui parler et que l’enfant fasse l’expérience que l’image de l’autre se reflète aussi dans le miroir. Sans mot, sans présence, sans soutien, lors de cette expérience, sans explication, sans le va et vient, l’enfant se sent morcelé et abandonné à l’angoisse de sa propre solitude. L’enfant aveugle de naissance ne fera jamais l’expérience de leur image scopique, mais adaptant une perception scopique au bout de leurs doigts soutenus par la parole de l’autre. Il se construit psychiquement.

Le langage et la présence de l’autre sont les supports contenants de la deuxième expérience fondamentale de séparation. Sans cette double présence l’enfant ne pourrait supporter la solitude de son image. Il risquerait d’être « englouti » par l’angoisse, d’être totalement morcelé.

Ainsi se construit peu à peu l’être humain aux prises avec lui-même, dans son rapport à l’autre, au corps de l’autre, à la parole de l’autre. Il prend conscience de son existence –

Ex-ister. Ex en latin veut dire « hors de » et ister « être » donc exister « être hors de ».

Etre nécessite le « hors de », de faire l’expérience sans cesse répétée puis enrichie, du soi et de l’extérieur, en relation avec l’autre, de sa solitude dans un rapport indispensable à l’autre et au travers du langage.

Qu’est ce que Le compagnonnage ?

On peut comprendre que la solitude du sujet lié au manque, l’inciterait au regroupement vers d’autres sujets, poussés dans le besoin de partager un objet commun

Le Compagnonnage vient du mot compagnon, issu du latin populaire « companio », « qui mange son pain avec » (le « copain »).

1) Le terme compagnon n’apparaît dans le langage que vers 1719 pour désigner le temps du stage professionnel qu’un compagnon devait faire chez un maître.

2) Au plan général et humain il évoque un compagnonnage de vie, de groupement d’êtres vivants dont le but est : entraide, protection, éducation, transmission des connaissances entre tous ses membres.

3) Celui qui partage les sentiments, l’idéal d’une autre personne, qui a subi les mêmes épreuves.

Dans le compagnonnage, il y a l’idée de réduire l’écart entre les membres, de cheminer ensemble, en partageant le même intérêt – intérêt d’apprendre, de devenir maître dans l’art du métier.

Ainsi le compagnonnage viendrait supprimer cet entre-deux, entre les êtres en y mettant un « objet », l’apprentissage d’un métier, une sorte de retour vers un état originaire, mais hors du champ personnel, organisé dans la sphère sociale – un bouche-trou organisé en quelque sorte ?

Une organisation sociale dont le but est de transmettre des connaissances entre tous ses membres avec entraide, protection.

Les buts sont louables mais ne relèvent-ils pas de l’illusion ? L’illusion groupale. Un groupe s’organise autour d’un vide, un manque, dans l’objectif de combler, de remédier, au « manquant ».

Le groupe est constitué de plusieurs individus, chaque « un », qui trouvent intérêt à se fondre et se confondre dans un « groupe ». Le compagnon est celui qui partage les sentiments, l’idéal d’une autre personne, qui a subi les mêmes épreuves. Synonyme de camarade, pour « éviter d’être en rade ».

La réalité existentielle se montre parfois tellement cruelle, que le compagnonnage étaye et permet de poursuivre le chemin.

Ainsi, le compagnonnage, sur la route du semblable, du même, de l’échange, des codes communs, des accords communs sur un même objet de la réassurance, de l’assurance de n’être pas seul. Plaisir de recevoir, des uns, des autres, d’apprendre, de transmettre de l’humain. Nécessité de déplacement, de cheminement, de vagabondage, contrairement aux « voyageorganisés » où tout colle, laissé un espace, un flottement, une certitude dans l’incertitude, certitude d’exister parmi les autres et permettre cet « entre-deux » entre soi et l’autre, d’ou s’échappe l’imprévu, la surprise, l’inattendu.

Qu’est-ce l’échappée ?

L’oiseau s’échappe. Pour reprendre l’image de l’oiseau sur la boite de sel : le désir de l’enfant est toujours là, les moyens, outils – sel et oiseau, mais l’acte « le sel sur la queue » est impossible. Si l’écart entre l’enfant et le volatile se réduit, l’oiseau s’échappe. Il faudra que l’enfant comprenne, à force d’expériences ratées, que la parole de l’adulte l’avait trompé. Autrement dit parce que l’oiseau s’échappe, l’enfant comprend qu’il a été pris dans une parole où il était l’objet de l’autre.

L’illusion démasquée, il revient à la réalité.

S’échapper, c’est fuir, s’en aller, sortir de la chappe. Une échappée c’est un mouvement impossible à retenir, à contenir et qui a valeur de signe d’une réalité autre, imperceptible dans la réalité de l’instant.

La fumée qui s’échappe de la cheminée signifie qu’un matériau est en combustion dans un poêle, une cheminée…

« Il n’y a pas de fumée sans feu ».

Autre chose se passe avant que ça s’échappe mais la cause n’est pas perceptible, visible au moment où elle s’échappe, seul ce qui s’échappe est perceptible.

Ce qui échappe est « impossible » à contenir et signe qu’autre chose existe.

Le lapsus, les rêves d’un sujet échappent à sa conscience signant son existence an tant que sujet désirant.

Les signes de la fabrique du désir du sujet, parce que sans désir, pas de sujet et pas de sujet sans désir.

Mais ce désir, le sujet n’en saura rien, confronté uniquement aux objets de son désir.

C’est l’énigme, l’énigme à résoudre, sans jamais avoir trouvé, car il n’y a ni cadavre, ni meurtrier. Seulement quand l’inattendu surgit, quand l’imprévu survient, en plus, alors un autre sens est donné à l’enquête, au sujet en-quête.

La question reste ouverte, sans réponse, non pas parce qu’il n’y a rien mais parce que l’énigme, n’est pas à résoudre, elle est à prendre comme telle. Entre les mailles du filet de l’histoire, qui laissera échapper l’essentiel, l’essence du sujet !

Au terme de cet écrit, qui fut ardu, faits de ratages, d’insuffisances, de blocages et duquel j’ignore aujourd’hui s’il répond à la commande faite, je reprends la question première. Quel est le lien, le fil rouge, quelle est la réalité de ce nouage entre solitude, compagnonnage et échappée ?

J’y ai trouvé la réalité du sujet, de l’humain, aux prises avec lui même, son histoire, le va et vient de sa construction en relation avec l’autre, jamais fini, toujours en construction, en remaniement, guidé par son désir dont il « vise » les objets.

Se former à la formation de supervision d’équipes au travail social tel est l’objet de mon désir, comme celui de mes compagnons de la promotion Racines, convocation de chaque « un » à une révélation, une échappée.

J’ai le souvenir d’une phrase lue un jour et dont je n’ai pas retenu la source :

« Faire une formation c’est vouloir changer mais sans souffrir. Faire une thérapie c’est vouloir ne plus souffrir mais sans changer ».

Faire le choix d’un métier où l’on fabrique de l’humain convoque chaque professionnel dans sa responsabilité personnelle vis-à-vis de laquelle il ne peut se dérober. Il se doit de lever un coin du voile de la question : « Qu’est-ce que je fais là ? Qu’est-ce que nous faisons ensemble ? ».

Questions où la réponse appelle chaque « un » dans son énigme, dans son transfert à la relation à l’autre.

Envahie par ce sentiment d’incomplétude, je lis et relis ces pages, couvertes de mes mots, accolés les uns aux autres, un sentiment d’étrangeté m’envahit.

J’aurais voulu écrire les choses autrement mais ce sont ces pages qui sont advenues.

Le risque de la présentation aux autres m’assure de l’ouverture d’autres voies.

Ainsi va la vie !

Bibliographie

Allionne Claude, « La part du rêve dans les institutions » , Editions Encres Marines, 2005

Dolto Françoise, Nasio Jean David, « L ’enfant du miroir » , Editions Rivages, 1987.

Lapeyre Michel et Sauret Marie-Jean, « Lacan, le retour à Freud », Les essentiels Milan, Editions Milan, 2000.

Pagès Max, « La vie affective des groupes », Dunod, Bordas, 1984

Rouzel Joseph, « L a supervision d’équipes en travail social » , Dunod, 2007

Sauret Marie-Jean, « Freud et l’inconscient », Les essentiels Milan, Editions Milan, 1999.

Sibony Daniel, « L ’entre deux », Editions du Seuil, 1991.

Winnicot Donald, « La mère suffisamment bonne », Editions Payot et Rivages, 2006.

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